William Klein, New York 1954-55, Marval, 1995

William Klein
New York 1954-55, Marval, 1995.

Photographier, c'est un moment de transe. Quand on peut saisir beaucoup de choses à la fois, quand je peux sentir que la photo va être bonne... J'attends que tout se mette en place, je sais que ça va se passer.... Alors je cadre, j'arme, je déclenche.

William Klein "William Klein" Alain Genestar, Polka Magazine n°5, page 50, Paris, 2009

Ma devise en faisant le « New York » était : « Anything goes. » Elle me va toujours, encore aujourd’hui. Pas de règles, pas d’interdits, pas de limites

William Klein "William Klein" www.polkagalerie.com

Un des livres importants de l’histoire de la photographie… Un artiste peintre s'empare de la photographie : décadrages assumés, du noir et blanc très contrasté, des contacts peints…

J'ai redécouvert avec grand intérêt quelques contacts peints à la Galerie Le Réverbère à Lyon, il y a quelques années (2011 ?).


à propos de William Klein

19 avril 1928 -

Prendre une photo, c'est excuse pour être badaud. Je me donne l'impression de faire quelque chose donc j'ai moins mauvaise conscience.

William Klein

Photographe (street photographer), peintre, cinéaste et graphiste...

Il sera le premier à capturer l'énergie des grandes villes (New York, Rome, Tokyo) dans les années 1960. Il invente un style en se positionnant face aux personnes avec un grand angle. Images bougées, cadrages branlants, images recadrées, tirages contrastés, grain argentique visible...

Une approche en rupture avec les principes d'Henri Cartier-Bresson et le courant de la photographie humaniste (1945-1968).

Je photographie ce que je vois en face de moi, je me déplace pour mieux voir et utilise un objectif grand-angle pour avoir le plus de choses dans le cadre.

I photograph what i see in front of me, I move in close to see better and use a wide-angle lens to get as much as possible in the frame.